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Levier 1 - Favoriser des modes de déplacement plus durables
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Développer l’offre de mobilités douces

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La marche demeure le principal mode de déplacement en Île-de-France (40 % de l’ensemble des déplacements et 76 % pour le rabattement vers les transports en commun). Le vélo, délaissé depuis plusieurs décennies, retrouve progressivement sa place dans l’offre de mobilité. Avec une croissance de près de 30 % entre 2010 et 2018, il atteint environ 840 000 déplacements quotidiens (1,9 % de part modale). Toutefois, cela reste davantage une pratique urbaine : deux fois plus utilisée en moyenne à Paris qu’en banlieue.

 

Les chiffres récents démontrent que cette utilisation croissante du vélo s’observe aussi pour les trajets en lien avec le travail (+ 27 % entre 2018 et 2020). La crise sanitaire a joué un rôle d’accélérateur de ces pratiques.

Ce développement des modes doux, qui touche tous les âges et toutes les activités, s’explique par l’impact combiné des incitations financières, des choix politiques des collectivités ou plus simplement de choix personnels des utilisateurs.

 

Dans une récente prise de position, la CCI Paris Île-de-France a mis en avant les attentes et les préoccupations des entreprises et des salariés en la matière. Une politique de soutien à l’investissement visant à la création d’un réseau structurant de pistes cyclables protégées est à soutenir, tout en n’affaiblissant pas les autres modes de déplacements. Des places de stationnement dédiées et des trajets efficaces, sécurisés et connectés : voilà les conditions indispensables pour encourager les déplacements domicile-travail à vélo (et autres mobilités douces) comme mode de transport en soi ou complémentaire avec les transports en commun.

Le développement harmonisé des réseaux cyclable et piéton requiert une collaboration entre les différentes collectivités « gestionnaires de voirie » (communes, groupements de communes, départements), afin d’assurer la continuité et l’homogénéité au profit de la sécurité des usagers. Il faut également renforcer la concertation avec les acteurs économiques de tous rangs pour garantir que les aménagements ne pénalisent pas l’activité économique.