Relancer la croissance
Progression dans le chapitre
AIDER LES ENTREPRISES C’EST SERVIR LES FRANCILIENS
La croissance des prochains mois est conditionnée à l’aide régionale aux secteurs en souffrance : commerces, cafés, hôtels, restaurants, événementiel, sport… Cette aide qui intervient en complément des mesures nationales est un impératif économique et social. L’élan entrepreneurial ne demande qu’à repartir mais des signes forts sont attendus de la Région.
Les pistes sont nombreuses et couvrent tous les champs de l’économie. La transition numérique des commerces et l’apport bénéfique du «chèque numérique» sont par exemple un véritable outil d’adaptation aux nouveaux modes de consommation et comportements de la clientèle.
Savoir rebondir est dans l’ADN des entrepreneurs. Être prospectif aussi. Le Conseil régional pourra compter sur les entreprises pour répondre aux attentes sociétales et favoriser une commande publique exemplaire. Elles soutiennent les clauses d’insertion, TPE/PME et de recours aux produits recyclés et biosourcés. La plateforme régionale Maximilien qui va accompagner les acheteurs publics dans l’intégration des clauses circulaires offrira l’impulsion vertueuse que les entreprises attendaient. Le sourcing permet de chercher des fournisseurs et d’évaluer leurs capacités en termes de coûts, de délais et -point fondamental-de qualité innovation, dont la qualité environnementale et sociale.
LOCALISER LA VALEUR DANS LES SECTEURS D’AVENIR
Se projeter dans le «monde d’après-crise» implique de régénérer un tissu productif tourné vers l’avenir, plus résilient et mieux ancré dans les territoires. La stratégie de réindustrialisation doit avoir comme finalité la localisation de la valeur dans les secteurs d’avenir. Elle ne réussira que si elle intègre les enjeux du nouvel âge industriel. D’où le besoin :
- D’insérer les PME industrielles au sein des écosystèmes territoriaux d’innovation autour des pôles de compétitivité
- D’améliorer la montée en compétence des salariés
- D’accroître l’attractivité des métiers industriels, notamment auprès des jeunes, comme le fait la CCI Paris Ile-de-France associée aux «prépa-apprentissage» et aux stages de découverte des métiers
Plus globalement, la croissance d’après-demain nécessite des investissements durables sur les secteurs d’avenir comme cela figure dans les trajectoires de l’Accord de relance Etat – Région. A terme, cela garantira la construction de nouvelles filières industrielles dans les territoires, associant collectivités et entreprises, autour des enjeux incontournables de l’économie circulaire, des smartgrids et des énergies alternatives.
Et parce que les jeunes sont les visages de la Région du futur, répondons dès à présent aux besoins de compétences des entreprises. Il est urgent de vraiment valoriser l’apprentissage et de poursuivre le soutien à la formation professionnelle infra et post bac (investissements structurants et développement de nouvelles formations). Les entreprises attirent l’attention sur l’importance de la conservation du statut de «stagiaire de la formation professionnelle» en temps de crise et sur le dialogue à instaurer à l’échelle des bassins d’emploi pour identifier finement les besoins des entreprises.